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 Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote)

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tobi
lutin
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MessageSujet: Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote)   Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote) EmptyLun 9 Juin - 10:56

Chapitre 6 : Cote à cote




Leurs assaillants toujours lancés sur leur trace, ils n’avaient qu’une chance de salut : la fuite. Ils y passaient leur nuit et leur journée. Aucun lieu n’était suffisamment sûr. Ils ne s’autorisaient que quelques heures de répit avant de reprendre leur inexorable fuite. Luttant heure après heure contre la pluie, l’humidité et le froid qui leur glaçaient le corps, leur vie en dépendait désormais. Elle ne tenait plus qu’à leur légère avance qu’ils arrivaient à conserver aux prix d’haltes non faites et d’heures de sommeil volées. La pluie tombait depuis des jours, inlassable, tantôt torrentielle et ils étaient dans l’obligation de trouver un abri de fortune avant la prochaine éclaircie, tantôt en fines gouttelettes qui, à la longue, parvenaient à s’infiltrer à travers leurs vêtements. La plus petite brindille, elle-même, n’était pas épargnée. A cette heure, une pluie fine les suivait semblant accompagner leur pas. Cela faisait des jours qu’ils n’avaient pas vu le soleil dont les rayons ne parvenaient même pas à percer les épais nuages sombres qui obscurcissaient en permanence le ciel. Partageant son manteau, ils étaient à l’abri du moins pour l’instant de cette pluie insidieuse. Le sol après des jours de pluie était devenu plus qu’instable, se transformant en une mare de boue. Leurs chausses en étaient recouvertes tout comme le bas de leurs vêtements. Chacun de leurs pas s’enfonçant progressivement dans le sol leur demandait un effort supplémentaire pour avancer. A mesure qu’ils s'engageaient de plus en plus dans les terres de l’Intérieur, la végétation semblait toujours aussi dense voir même plus envahissante. Ils devaient éviter les lianes, les racines d’arbres millénaires qui avaient envahi le sol, la végétation touffue. Leur progression était lente mais sûre. Ceux qui les poursuivaient auraient autant de mal à avancer surtout s’ils avaient des montures. Il avait choisi un chemin ardu mais qui le mènerait directement à sa cachette que même son ennemi pourtant redoutable n’avait guère pu localiser. S’ils décidaient de faire le détour et d’éviter la forêt, Kunder et sa compagne gagneraient sur eux deux jours d’avance ou du moins un, ils auraient enfin la possibilité de faire une vraie halte. Mais, il ne préférait pas prendre en compte cette éventualité et continuer à avancer comme s’ils étaient juste derrière eux. La pluie commençait à redoubler d’intensité et le manteau de Kunder, alourdi par la pluie, devenait de plus en plus pesant. Il lui avait proposé maintes fois de la porter mais elle avait refusé. Elle ne souhaitait pas être traitée comme une petit être sans défense. Elle pouvait marcher et même voler. La vérité était qu’elle ne voulait pas lui avouer que cela lui était maintenant impossible puisqu’elle n’avait plus assez d’énergie pour le faire. N’ayant pu se reposer, ses pouvoirs s’étaient étiolés au fil des jours jusqu’à être réduits au minimum. Si elle rétrécissait, elle ne savait pas si elle pourrait ensuite reprendre une taille humaine. Sous sa petite taille, elle serait moins un fardeau pour lui mais elle voulait pouvoir lui venir en aide si un danger se présentait. Elle n’avait pas le droit de l’abandonner et de se reposer sur lui. Elle lui avait offert son aide et elle ne comptait pas revenir sur sa parole. Elle avait employé un ton sec à chaque fois qu’il le lui avait proposé et il avait vu son regard s’embraser et ses joues s’empourprer. Il avait compris qu’il ne parviendrait pas à la faire changer d’avis. C’était surtout le regard qu’elle lui avait lancé après la quatrième et bien entendu vaine tentative, ses yeux qui semblaient flamboyer de colère, qui avaient mis fin à ses incessantes demandes. Petite femme au caractère bien trempée, elle n’avait pas cillé devant les obstacles qui se présentaient à elle et elle ne s’était même pas plainte de ce qu’il lui faisait endurer, ses longues marches quotidiennes et parfois même nocturnes les jours de pluie. Ses yeux s’étaient habitués et elle parvenait maintenant sans peine à progresser. Elle faisait chaque jour de son mieux pour ne pas paraître encombrante. Elle l’aidait à chercher de la nourriture en se remémorant ce que lui avait enseigner son père, qui lui avait transmis son amour des plantes. Elle parvenait à trouver des écorces comestibles, quelques baies, champignons et fleurs qui s’avéraient comestibles. Ils se servaient d’écorces creuses pour récupérer l’eau de pluie qui leur servaient à s’abreuver. Kunder, lui, s’occupait de trouver un abri pour la nuit et des branches de bois sec que la pluie aurait épargnées. S’il n’en trouvait pas, il cherchait un endroit sec pour se reposer. Ils avaient, malgré son entêtement, rarement du feu. Même si les nuits étaient plutôt fraîches à cause de l’humidité quasi-constante, il arrivait à trouver des zones à l’abri du vent et de la fraîcheur de la nuit. Ils dormaient souvent cote à cote pour se tenir chauds. Il lui offrait son manteau s’il était sec ou le mettait à sécher pour le lendemain.Pour l'instant, son pauvre manteau était tellement trempé qu’il ne les protégeait plus de la pluie. Il était donc urgent de trouver un abri d’autant plus que la nuit se mettait à tomber. Il avait pris la tête de la marche pour lui faciliter le passage et guettait un abri. Il crut apercevoir une sorte de petite grotte creusée à même la pierre dont l’entrée était obstruée par la végétation. Il pressa le pas ce qui eut pour effet de déstabiliser Zoeliana qui réussit tout de même à éviter la chute . Il se retourna pour vérifier qu’elle le suivait toujours et il la vit se rattraper de justesse. Il préféra donc lui laisser la tête pour éviter que dans sa précipitation, il ne la fasse tomber. Elle le remercia et passa devant lui, mais elle n’avait pas vu la racine du vieux chêne plusieurs fois millénaire qui se dressait fièrement hors du sol. Son pied droit la heurta et elle perdit l’équilibre. Il la vit basculer et lâcha le manteau pour se porter à son secours. Un petit cri s’était échappé de ses lèvres. Il eut juste le temps de la retenir par la taille et d’un geste la ramena vers lui. Elle en eut le souffle coupé mais il la tenait toujours contre lui alors qu’elle essayait de reprendre son souffle. Ils recevaient des gouttelettes de pluie, ce qui ne paraissait pas les déranger. Elle ne faisait aucun geste pour se dégager. Son souffle était court mais il sentait sa respiration devenir plus régulière. Elle sentait sa respiration dans ses cheveux et ses bras qui l’enlaçaient toujours fermement comme s’il avait peur qu’elle tombe à nouveau. Il desserra finalement son étreinte, et ses mains glissèrent le long de ses hanches. Il s’éloigna pour aller récupérer son manteau et se plaça à ses côtés. Leurs mains s’effleurèrent quand il lui passa le manteau. Un frisson la parcourut. Elle mit ce léger tremblement sur le compte de la pluie. Il l’avait vu frissonner et s’empressa de se remettre en route pour aller trouver un abri. Il se dirigea vers la grotte qu’il avait cru apercevoir tout à l’heure. Il essayait de ne plus penser au feu qui s’était emparé de lui quand il l’avait tenue dans ses bras et qui continuait à le réchauffer. Il ne sentait plus la morsure du froid mais savait qu’il était toujours présent. Il lui laissa le manteau et commença à enlever à la main le plus de mauvaises herbes qu’il pouvait. Elle posa le manteau et vint l’aider, à deux ils iraient beaucoup plus vite. Elle aussi ne désirait pas rester inactive, pour ne pas repenser aux sensations agréables qui l’avaient envahie quand il l’avait prise dans ses bras, bien que ce geste ait uniquement été fait pour lui venir en aide, sans nulle autre intention. Il ne recelait aucune marque de tendresse ou d’affection. Elle se faisait des idées. Elle suspendit son geste et le regarda un moment, fort occupé maintenant à l’aide de son coutelas à enlever les dernières branches qui lui barrait l’accès de la grotte. Il se retourna vers elle et perçut son rapide mouvement de tête. Tout comme lui, elle arrachait de ses petites mains fines les mauvaises herbes. Il lui semblait l’avoir vu rougir. Ne le regardant toujours pas mais sentant son regard sur elle, elle lui laissa la place. Elle n’osait pas le regarder, sentant le rouge lui venir aux joues. Pourquoi rougissait-elle ? Il n’y avait pas de raison. Elle se reprit et le regarda travailler sous une pluie de plus en plus importante. Il avait réussi à se créer un passage pour y pénétrer. L’obscurité qui régnait dans cette excavation naturelle était encore plus sombre que celle qui régnait à l’extérieur. Elle ne voulait pas lui faire courir de risques inutiles. Elle lui demanda d’attendre avant de pénétrer dans la caverne et rassemblant ses dernières forces, elle prononça une incantation. Sous ses yeux, Kunder vit naître une boule de lumière dans le creux des mains de Zoeliana. Elle sentit tout à coup une douce chaleur entre ses mains,ouvrit les yeux et l’aperçut, rayonnante et presque aussi grosse que ses deux mains réunies. Fière d’elle, elle la tendit à Kunder, qui malgré sa première hésitation, tendit les bras pour la recevoir. Il ne fut pas brûlé comme il le craignait d’abord et sentit contre sa paume une chaleur bienfaisante. Il la portait à bout de bras et entra avec précaution dans la grotte. Cette dernière n’était pas très grande, peu profonde et était clairsemée de rochers et de cailloux. Elle pouvait contenir deux trolls de haut et quatre de large. Aucune bête n’y avait élu domicile. Ils pouvaient donc y rester pour la nuit, le temps que le temps soit plus clément. Elle avait mis le manteau sur une pierre en face de la boule pour le réchauffer. Kunder l’avait installé au centre de la pièce et avec l’aide de Zoeliana, il enlevait les petites pierres qui jonchaient le sol. Une fois le nettoyage terminé, ils purent s’installer de part et d’autre du feu improvisé. Il ne dégageait pas beaucoup de chaleur mais la lumière qui se répandait réchauffait les âmes et les cœurs. Ereintés, leurs vêtements humides sur le dos, ils décidèrent de se coucher. Kunder voulait monter la garde un moment pour s'assurer qu’aucun animal ne rôdait dans les environs. Posté près de l’entrée et après avoir vérifié que le manteau était suffisamment sec, il lui proposa de sortir et de la laisser se dévêtir pour la nuit. Le manteau lui servirait de couverture, lui dormirait à même le sol. Et, avant qu’elle ait pu répondre, il était sorti sous la pluie battante, sûrement à la recherche de victuailles ou de branchages pour le feu. Elle décida de suivre ses conseils avisés. Après avoir mis ses vêtements à la place du manteau sur le rocher et s’être emmitouflée dans le manteau, elle s’assit auprès du feu et attendit son retour. Une bonne heure semblait s’être écoulée avant son retour. Il était trempé jusqu’au os et ramené deux bols improvisés en écorce pleins d’eau et un autre pleins de denrées diverses. Il lui offrit un de des bols et mit l’autre entre eux d’eux. Il en voulut pas se dévêtir en affirmant que ses vêtements sécheraient aussi bien sur lui que sur un rocher. Ils mangèrent en silence, la fatigue se faisant ressentir et s’endormir près de la boule dont l’intensité semblait décroître au fil des heures. Elle s’était assoupie mais fut réveillé dans la nuit par des murmures. Il crut qu’il lui parlait. Elle l’appela mais il ne réagit pas. Il paraissait s’être rendormi. Elle referma les yeux quand il recommença. Elle l’appela de nouveau mais il ne répondit et continua à marmonner. Grâce à la faible lumière qui se dégageait encore de la boule, elle pouvait le voir. Elle se rapprocha de lui et le toucha. Il était brûlant et ses vêtements étaient encore trempés. Elle savait que pour faire tomber la fièvre, il faudrait le rafraîchir et le réchauffer aussi. Elle prit un de ses bas qu’elle alla mouiller sous la pluie qui tambourinait toujours dehors et remplit un bol d’eau de pluie. Elle lui rafraîchit le visage avec ce gant improvisé et le lui posa sur le front. Il délirait toujours. Elle prit la décision, qu’il soit d’accord ou pas, de le déshabiller. Pas question d'être gênée ou autre, il était malade et elle se devait le soigner. Elle réfléchirait plus tard à ce qu'elle lui dirait et à ce qu'elle verrait. Elle enleva délicatement sa chemise puis son pantalon et enfin ses bottes. Elle les mit à la place de ses habits qui étaient plus sec que les siens et retourna à ses côtés. Elle lui rafraîchit tout le corps mais la fièvre persistait. Elle le fit boire plusieurs fois. Au bout d’un moment, la fièvre sembla baisser. Ce qui la rassura mais son répit fut de courte durée car il grelottait à présent de froid. Après l’avoir fait glisser sur sa robe qui leur servirait de lit, elle s’installa dans son dos et rapprocha ses jambes des siennes puis couvrit leur deux corps du manteau. Elle se colla contre son dos et de ses bras lui enserra la poitrine. Instinctivement, il se rapprocha d’elle. La chaleur de son corps parut le réchauffer. Elle lutta pour ne pas s’assoupir, mais rompue de fatigue, cette dernière eut raison d’elle. Elle s’endormit paisiblement aux côtés de Kunder. De son côté, il avait pris une de ses mains et la tenait tendrement dans les siennes.C’était la première fois qu’elle dormait avec un homme et elle ne trouva pas cela désagréable, eut-elle le temps de se dire avant de fermer les yeux, vaincue par le sommeil. Endormis, ils avaient tous les deux un sourire sur leur visage.
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Deirdre
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MessageSujet: Re: Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote)   Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote) EmptyLun 9 Juin - 13:27

comme je m'en doutait cela tourne en histoire d'amour lol!

il y a encore beucoup de suite ?
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tobi
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MessageSujet: Re: Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote)   Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote) EmptyMer 11 Juin - 15:08

heu oui mais faut attendre qu elle le met sur son site
patience.........................................................................
fourire fourire fourire
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belleange
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MessageSujet: Re: Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote)   Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote) EmptyMer 11 Juin - 20:36

haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
sadique lol!
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Deirdre
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MessageSujet: Re: Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote)   Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote) EmptyMer 11 Juin - 23:01

chui pas habituée a attendre la fin d'une histoire comme cela fourire

en general je lis et meme parfois pour finir a tout prix je m'endors sur mon livre
alors devoir patienter comme ca hummmm ca met ma patiente a rude epreuve fourire
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MessageSujet: Re: Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote)   Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote) EmptyMer 2 Juil - 11:23

fourire fourire fourire
surtout que je n ais pas la suite
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MessageSujet: Re: Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote)   Le troll et la fée : Chapitre 6 ( Cote à cote) Empty

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